4 fausses idées pour faire fructifier son épargne
FAIRE FRUCTIFIER SON EPARGNE : LES 4 PRINCIPAUX ÉCUEILS A ÉVITER.
Acheter haut et vendre bas
Un investisseur livré à lui-même ne dispose pas forcément du temps et des données nécessaires pour détecter au bon moment les opportunités et effectuer les arbitrages adéquates pour saisir ces derniers tout en évitant les écueils. Il se base souvent sur une vision empirique, agissant de manière émotionnelle, ce qui le pousse à réagir à contretemps.
Comme le montre le graphique ci-dessous, les investissements des particuliers consistent le plus souvent à acheter quand les prix du marché sont hauts, et à vendre quand les prix chutent. Le bon sens des affaires voudrait que ce soit l’inverse.
Concentration géographique
Les profils de gestion proposés par la plupart des établissements financiers traditionnels de mass-market (banque et assurances en général) privilégient les marchés domestiques que ceux-ci connaissent. Or, en privilégiant régulièrement les actions françaises ou européennes, l’épargnant est privé d’un fort potentiel d’opportunité de gains.
Le tableau ci-dessous présente année par année, les actifs générateurs de performance par ordre décroissant.
Un portefeuille qui élargit son champ de sélection est souvent à l’origine d’une performance régulière, avec une volatilité moindre et par conséquent une meilleure protection du capital.
Sélectionner les fonds stars
La presse spécialisée présente régulièrement des classements des performances du moment, ce qui en fait des fonds stars.
Or, si un fonds a enregistré de bonnes performances dans un passé proche, cela ne signifie pas qu’il en sera de même dans les mois à venir : les performances passées ne présagent pas forcément de nouvelles à venir.
Sélectionner à priori les fonds stars en toute circonstance est aventureux car les fonds stars ne sont performants que ponctuellement.
De plus, constituer un portefeuille composé de fonds de la même société de gestion ne garantit en rien des performances régulières et une protection contre les baisses.
Tout miser sur le fonds Euros
La recherche de la sécurité se fait au détriment de la valorisation de son capital et d’une perte de pouvoir d’achat futur.
En 2005, le rendement moyen de l’assurance vie était de 4.2%. contre 2.5% en 2014.
Lors de la souscription en 2015, l’épargnant verse 100 000 € et sur une hypothèse de 4.0% de rendement moyen obtiendrait un capital de 148 000 €. Dix ans plus tard le capital atteint n’est que de 140 000 € mais en pouvoir d’achat réel il chute à 121 000 € . Le placement en fonds euros n’ a rapporté que 1.19 % par an.
Comment assurer les projets futurs avec une telle perte de pouvoir d’achat ?
Est-il raisonnable de ne rien changer pour faire fructifier son épargne ?
Les défauts de gestion contribuent à accentuer les baisses en cas de crise financière sans apporter le rendement escompté sur la durée d’investissement. Se réfugier dans le fonds Euros n’offre plus et n’offrira plus de perspectives pour dynamiser vos placements. Nous proposons aux épargnants des méthodes de gestion qui allient l’analyse macro-économique et la maîtrise du risque. (Voir notre article : un mariage heureux pour protéger votre capital)
Offrez-vous une gestion à la hauteur de vos ambitions !
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